samedi 10 novembre 2007

Voyage au Népal 2007

VOYAGE AU NEPAL ARASPAL DU 19/10 AU 10/11/2007


Avec : - Jean-Michel Cooche
- Didier Brulin
- Michel Petit
- Paulette et Michel Boniface
- Evelyne
- Monique Hurtrel
- Françoise et Guy Quarante
- Brigitte et Frederic Lebeurre


Accompagnés par : Nima , le sirdar, guide et chef des sherpas,

4 sherpas chargés de veiller à notre sécurité et notre confort :

Lal
Pemba
Passang
Karma : (responsable de l’intendance, la distribution des chambres le service à table s’acquittant merveilleusement bien de ces
tâches et assurant en plus le portage des sacs !)


4 porteurs :

Sange
Budhé
Kharpa Tamang
Mangal Tamang



1
1er jour le 19/10/07 :

RV à 7 heures du matin au cirque. De là nous sommes regroupés dans plusieurs voitures afin de nous rendre à Roissy.

Voyage sans problème. Nous arrivons à BAHREIN après 6h30 de vol dans un avion de la Gulf Air où nous nous sommes fait chouchouter (ex : apéritif en survolant la chaîne des Alpes, la vue est magnifique...)

Bahreïn est une île près de Dubaï au Moyen-Orient dans le Golfe Persique. Une île luxueuse très illuminée, où les belles voitures sont nombreuses. On sent l’aisance.
L’atmosphère est étouffante, chaude et humide. Nous attendons 3 h dans l’aéroport ce qui nous permet de commencer à faire connaissance. Mes premières impressions sont tout à fait positives, et seront confirmées par la suite, tout le monde est très sympa. Un bon groupe pour démarrer le voyage çà rend optimiste !

Nous sommes transférés dans un hôtel pour la nuit. Le buffet est excellent, les lits gigantesques.


2ème jour : Samedi 20/10

Départ tôt pour l’aéroport. La navette ne peut contenir tout le monde et nous partons en 2 groupes. Le mien, attend tranquillement devant l’aéroport, en observant les habitants de Bahreïn. Inutile de dire que l’on sent des habitudes de vie totalement différentes, j’aperçois sous les voiles des femmes, des jean’s et hauts talons. On sent que le voile noir est le manteau de “sortie” mais qu’à la maison, les tenues sont beaucoup plus décontractées.

Au bout d’un long moment à observer, on finit par se demander mais où sont les autres ?

Notre groupe est toujours scindé, et pour nous les premiers arrivés, attendant devant la porte, les autres ne sont pas encore arrivés. Un peu inquiets et indécis, nous nous dirigeons quand même vers l’embarquement car l’heure tourne. Et là ouf ! Face à nous, nous retrouvons les visages connus et tout aussi inquiets, il ne nous était pas venu à l’idée qu’il y ait plusieurs portes d’accès à cet aéroport !

Après les formalités d’usage, nous décollons et survolons un désert qui m’impressionne, pas un arbre ni un brin d’herbe même pas une route, un paysage lunaire sans vie, où l’on aperçoit juste la trace de cours d’eau asséchés.

Nous arrivons à Katmandou vers 17h30. La nuit tombe. L’ambiance de l’aéroport me paraît folklo et décontractée. Cela change du Moyen-Orient. Mais nous sentons tout de suite la gentillesse et le no-stress des népalais. Un autre univers...

Nous sommes accueillis par Mingma, et transférés à l’hôtel.
Le soir, nous partons une heure à la découverte de Katmandou. Un autre monde : trottoirs et chaussée exigeant de faire très attention où l’on met les pieds ce n’est pas le moment de se faire une entorse !
Les voitures klaxonnent sans arrêt. Le long des trottoirs, on peut voir une multitude de petites boutiques serrées les unes contre les autres, où l’on vend un bric à brac d’objets utilitaires ou alimentaires.
La pauvreté me saute à la figure. Ici on vend un fruit à la fois, on répare tout ce qui est abîmé et surtout les chaussures. Dans une boutique, nous voyons un homme installé devant une antique machine à coudre à pédale, nous entrons discuter avec lui, notre anglais est très rudimentaire, mais nous parvenons à nous comprendre. Ce premier contact m’enchante.

Nous avons besoin pour demain matin de photos d’identité pour les permis de trek. No problem, dans une échoppe, un photographe, nous prend en photo l’un après l’autre avec son appareil numérique, les photos sont prêtes dans une demi-heure. Drôle de mélange de pauvreté et de technologie !

La nuit à l’hôtel est courte et bruyante.



3ème jour ; dimanche 21/10


lever tôt.
Départ en minibus pour PASHUPATINATH qui est un lieu saint de l’hindouisme. Le temple
construit au bord de la rivière Bagmati, (la plus sacrée du Népal.), n’est pas accessible aux touristes. Mais au bord de la rivière se font couramment les crémations. Ici on n’enterre pas les morts, on les brûle. Effectivement, on peut voir des morts couverts de leur linceul coloré entourés de leur famille, ils sont déposés sur un bûcher funéraire, et leurs cendres seront ensuite jetées dans la rivière.
En aval, on aperçoit des enfants pataugeant dans l’eau et cherchant des dents en or.......
Ici la vie côtoie la mort.
C’est un moment très “fort” pour nous habitués à ce que la mort soit tabou, mais au Népal
mourir c’est renaître.

Nous remontons dans le minibus direction BAKHTAPUR. C’est une ville du12ème siècle d’où se dégage encore une ambiance médiévale. A l’entrée de la ville nous voyons des femmes occupées à retourner du riz étalé sur le sol sur de grandes toiles, depuis des siècles la méthode n’a pas changé.
Dès notre arrivée nous sommes accueillis par les vendeurs ambulants qui nous suivent et nous harcèlent, il me faudra un certain temps pour m’habituer à cet environnement.
En ce moment a lieu un festival de fêtes hindous, et on peut voir beaucoup de croyants venir faire leurs dévotions aux dieux hindous. Des femmes apportent de petites coupelles contenant une fleur ou quelques pétales, des grains de riz, ou des poudres colorées, et déposer cela respectueusement devant de petits autels de rue qui sont très nombreux.
Sur Durbar Square, la place principale, nous pouvons admirer la” porte d’or”, qui est l’entrée d’un temple hindou, mais interdiction de la photographier, un soldat est là qui veille !

Nous allons jusqu’à la place des potiers, dommage, pour nous aujourd’hui c’est férié et nous ne pourrons pas admirer leur adresse devant les tours. Nous nous contentons de l’architecture.
Suite de notre visite : PATAN, quartier de Katmandou où se trouvent plusieurs monuments hindous. Nous cherchons un restaurant mais tout est fermé pour les fêtes. Pour patienter quelques bananes achetées à un vendeur de rue feront l’affaire. On voit partout des vélos qui servent d’étal aux vendeurs ambulants de fruits, couverts de pommes bananes et oranges.

Nous terminons notre journée à THAMEL, le quartier commercial de Katmandou, contenant une multitude d’échoppes de quelques m2. Nous sommes constamment assaillis par les vendeurs.
Nous finissons par trouver un restaurant ouvert, et l’après-midi se passera dans le shopping des uns et des autres.


4ème jour : lundi 22/10

Aujourd’hui transfert en bus vers le point de départ du trek.

Au bout de 15 mn, panne de klaxon (il marche en continu !). Le mécanicien le débranche.
Impossible de rouler ici le klaxon sert de clignotant, et sert à signaler la présence de son véhicule dans la cohue désorganisée de la circulation. Il faut impérativement le réparer.
Restons zen on finira bien par arriver. Au Népal, no problem ! Cet imprévu nous permet d’observer et de prendre en photo tout ce qui se passe sur le bord de la chaussée et il s’en passe !

Klaxon réparé... Voyage superbe bien qu’un peu cahoteux, qui nous permet de voir beaucoup de scènes de la vie quotidienne. Les animaux sont aussi très zen ici, plusieurs fois nous sommes obligés d’arrêter pour laisser passer des vaches ou des canards...
Beaucoup de petites maisons au bord de la route, on voit les femmes faire leur lessive, cuisiner sur des petits fours en terre cuite, ou même se laver au jet d’eau devant la maison.

La conduite du chauffeur est impressionnante. Il conduit très vite (pour rattraper le retard ?), double sans visibilité dans les virages, et prévient de son arrivée à grands coups de klaxon. La route est étroite, sinueuse, et longe une vallée encaissée au fond de laquelle coule une rivière.
Sensations fortes assurées !!!

Nous faisons un arrêt à Pokhara afin de valider les permis de trek.

Nous commençons à admirer les premières rizières, et arrivons à Lumle d’où nous partons à pied. Départ du trek, l’étape est courte : 1h, la nuit tombe.

Nous nous arrêtons à Birethanti (1050 m). Notre premier lodge ! Le confort est sommaire mais tout est là : Douche tiède , WC, lavabo extérieur pour se laver les dents, des lits avec matelas et oreillers.

Question repas, la cuisine népalaise est excellente, et le contact avec les népalais chaleureux et souriant, malgré le barrage de la langue.



5ème jour : mardi 23/10


Après la traversée d’une passerelle pour sortir du village, nous attaquons les choses sérieuses.... Personnellement je stresse un peu. Je n’ai jamais fait de randonnée vais-je y arriver au milieu de gens plus expérimentés que moi ? Le sentier grimpe sec, mon coeur s’emballe un peu, je souffle comme une locomotive, je me concentre sur mes pas et surtout sur le souffle. Pour le paysage, on verra plus tard....


A 10h pause-thé. La bienvenue ! Je suis trempée et essoufflée, mais m’aperçoit qu’il en est de même pour les autres. Nous sommes tous dans le même bain, dans la même galère. La gentillesse de tous me fait chaud au coeur, mes appréhensions disparaissent je vais pouvoir commencer à admirer le paysage ! Qui est d’ailleurs magnifique très verdoyant car nous ne sommes pas encore très haut.


Le midi arrêt à Tikhebhungga (1540 m).


Dès le repas fini, nous attaquons les marches. Il y en a beaucoup à monter aujourd’hui. J’en compte jusqu’à 1 000 puis je laisse tomber, on n’en voit pas le bout.

Toujours trempés et essoufflés nous arrivons à Ulleri (1960 m) pour passer la nuit.
Il n’est pas tard, et il reste plusieurs heures de jour pour visiter le village et faire des photos.
Ce village de montagne me plaît, on y sent beaucoup de vie, et il est resté très authentique.
Dans le haut du village, une balançoire est installée faite de grandes tiges de bambou entrecroisées, des enfants y jouent bruyamment.
Plus bas d’autres enfants font claquer des pétards, et courent dans les ruelles. Les enfants du monde sont bien tous les mêmes, pétillants et débordant de joie de vivre.
En nous promenant nous arrivons dans de petits potagers, c’est plein de charme.
Plusieurs maisons sont inhabitées et nous en profitons pour les approcher de près en passant sur les terrasses. C’est magnifique, très soigné et simple en même temps.
Nous apercevons des rondins de bois fixés aux maisons et percés d’un petit trou, ce sont des ruches !


Nous terminons la journée en jouant aux dés : au 5 000.


Quant à Frederic, il passe tout son temps dans la cuisine à observer les gestes et les ingrédients utilisés par les népalais, et c’est vrai que le résultat est là, nous faisons encore un excellent
repas.



6ème jour : mercredi 24 octobre

Ce matin au réveil, nous pouvons admirer l’Annapurna dans le lointain, mais vision de courte durée, car les nuages montent du fond de la vallée.
Petit déjeuner sur la terrasse du lodge ; pan cakes au miel et milk tea.

Des porteurs sont arrivés au village avec des cages à poules sur le dos. C’est un curieux spectacle. On les voit déposer leur fardeau sortir leur marchandise et la proposer aux habitants du village en pesant les poules la tête en bas.

Un muletier prépare le chargement de ses bêtes. Dès que les bâts sont prêts, on voit les mules
partir seules sur le chemin, visiblement elles connaissent le trajet !

Nous aussi nous mettons en route, des marches, toujours des marches ! Mais le rythme est plus lent qu’hier.
Nous entrons dans une forêt de rhododendrons et rattrapons la caravane de mules. J’adore marcher ainsi au milieu des animaux avec les cris et les sifflements de la népalaise qui les accompagne.

Arrêt à 10 h pour la pause-thé du matin. La forêt est somptueuse, formée de rhododendrons centenaires aux troncs noueux et impressionnants. De temps en temps une cascade.

Repas de midi à NAYATHANTI (2 430 m). Nous sommes bien installés sur une terrasse au soleil. Une petite fille est là qui fait ses devoirs à genoux sur un banc (de l’anglais !)

Les sherpas se mettent à rire brusquement, ils ont vu un yéti sur la terrasse (Didier torse-nu....)

Nous montons toujours dans la forêt : Rhododendrons, cascades, caravanes de mules. L’horizon est bouché, pas beaucoup de ciel bleu...

Soir : arrivée à GHOREPANI (2 850 m). Nous sommes rançonnés à l’entrée du village par des maoïstes : 100 roupies par personne pour pouvoir continuer .


7ème jour : jeudi 25

Lever à 4 h du matin pour aller admirer le lever du soleil sur le mont Poonhill (3 150 m).
Rude montée dans le noir. Des marches, toujours des marches. Nous sommes beaucoup trop couverts car en fait malgré l’heure matinale, il ne fait pas froid.

L’arrivée au sommet est largement méritée. Nous ne sommes pas les seuls à vouloir profiter du lever du jour ! Dans le sentier on voit un défilé continu de petites lampes frontales.

Un peu d’attente avant que les étoiles ne pâlissent, mais ça en vaut la peine ! Nous avons de la
chance, hier soir l’horizon était complètement bouché, mais ce matin c’est dégagé. Nous admirons les changements de lumière sur le Dhaulagiri, l’Annapurna et le Machapuchhre.
Nous prenons ensuite le temps avec Françoise et Monique d’accrocher un drapeau à prières
La descente se fait calmement en prenant beaucoup de photos. Le panorama est superbe, mais nous voyons les nuages monter, cet après-midi ce sera bouché, il faut en profiter maintenant.

Le reste de la journée se passe tranquillement, nous ne changeons pas de lodge aujourd’hui, c’est la journée palier pour nous habituer à l’altitude et prendre le temps de faire des globules rouges... Alors shopping, courrier, ou visite du village.


8ème jour : vendredi 26

Nous partons vers 8 h pour entamer le circuit “balcon des annapurnas”. Nous commençons par monter (encore des marches !) et arrivons sur un dôme avec beaucoup de drapeaux à prières à 3 060 m d’altitude. Ici à cette hauteur, tout est encore verdoyant.

Nous redescendons ensuite dans une petite vallée avec cascades et rhododendrons, tout le monde apprécie.

Repas à BANTHANTI (2 550 m). Dans le bas du village nous voyons des hommes occupés à découper une carcasse de vache, les abattoirs aseptisés d’Europe paraissent bien loin !

Après avoir marché encore un bon moment dans la forêt, nous arrivons pour la nuit à TATAPANI (2 680 m). Il n’y a pas d’électricité dans les chambres le confort est sommaire. Nous nous retrouvons à 11 dans la chambre de Jean-Michel pour jouer aux dès, ambiance très chaleureuse malgré le décor et la température extérieure...

9ème jour : samedi 27/10

Contents de quitter ce lodge, il n’était vraiment pas terrible. En repartant nous voyons des singes dans la forêt.
Nous descendons sur un versant assez dégagé et ensoleillé, et traversons quelques fermettes avec potagers en terrasse, vaches dans les étables, troupeaux de chèvres angora, c’est très bucolique... 2 hommes nous croisent avec une charrue en bois sur l’épaule et leurs vaches devant eux, ils viennent de labourer une terrasse en contrebas.
Plus loin on peut voir 2 femmes l’une en train de filer, l’autre de tisser, confectionner des couvertures de laine.

Après avoir traversé une rivière sur une passerelle suspendue nous prenons notre repas de midi dans un village plein de charme. Nous en avons plein les yeux, l’ambiance est très paisible ici.

Soir : nous nous arrêtons à CHOMRONG (2 170 m), dans un lodge très propre et tout à fait agréable. Activités habituelles : douche, thé petits gâteaux, jeu de 5 000 aux dés, apéritif , repas...
Demain nous attaquons les choses sérieuses.....


10ème jour : dimanche 28/10

Nous quittons Chomrong en descendant des marches à travers le village, c’est toujours aussi joli!
Nous traversons un pont suspendu puis commençons à monter. Beaucoup de dénivellé aujourd’hui. Heureusement les lodges le long du chemin nous permettent de faire des haltes et de retrouver notre souffle. La pause-thé de 10 h se fait sur une terrasse au soleil avec vue sur le Macchapuchhre, un aigle plane dans le ciel ça sent la montagne...

Après avoir encore monté et descendu de nombreuses marches, nous nous arrêtons à Bamboo pour déjeuner (2 280 m).

L’après-midi nous traversons une forêt qui ressemble à une jungle avec des bambous et rhododendrons plein de lianes. J’aperçois même un petit caméléon. Toujours beaucoup de relief.

Nous dormons à DOVAN (2 505 m) près d’une grande cascade (un peu bruyante ...)


11ème jour : lundi 29/10

Grosse journée aujourd’hui, nous devons monter de 1 200 m et sans compter les descentes à remonter ensuite... Nous commençons par traverser de la forêt à l’ombre, Vivement qu’on monte pour voir le soleil ! nous voyons des cascades magnifiques et les couleurs de l’automne dans les arbres. certains voient des singes. A force de monter et d’enjamber des roches ou des racines j’ai l’impression d’avoir “le cerveau dans les pieds”.....
Nous passons quelques petits ponts à émotion, en bois.
Le midi nous nous arrêtons à DEURALI (3 200m) Le repas est le bienvenu ! Nous sommes au coeur des montagnes, sortis de la forêt. La vue est magnifique, quand les nuages le permettent. 25° sur la terrasse à 3 200 m d’altitude.

L’après-midi le paysage est de plus en plus beau, nous avançons en longeant une falaise imposante sur notre gauche. Sur notre droite : la Modi Kola (= rivière de lait) porte très bien son nom car l’eau en est blanchâtre. Avec les rochers colorés c’est un joli spectacle. Dommage, nous sommes sous une cloche de nuages qui atténue la lumière et les couleurs.

Plus loin nous traversons une étendue relativement plate, couverte de grandes herbes jaunes. Je vois des ancolies et des pieds d’alouette. Le manque de lumière ne nous permet pas de faire de belles photos, peut-être au retour ?

Le soir nous arrivons au camp de base du Macchapuchhre à 3 700 m d’altitude, dans un brouillard de plus en plus épais. L’air est vif et piquant, on sent la haute montagne.
Après le thé de 16 h nous jouons aux dés mais il fait bien froid. Pas de douche aujourd’hui il n’y en a pas ici. Pas grave, vu la température, ça ne manque pas.

Nous faisons avancer l’heure du repas pour rejoindre nos duvets au plus vite.

12ème jour : mardi 30/10

Ce matin nous montons à l’Annapurna base camp à 4 130 m d’altitude. On appelle ce site le “Sanctuaire” , il est sacré pour les népalais. C’est un cirque entouré de hauts sommets.

Nous partons à 7h30 pour essayer de devancer les nuages. La montée n’est pas trop raide mais se fait dans un épais brouillard qui cache la vue. Nous essayons de positiver, peut-être qu’en haut nous serons au-dessus des nuages...

Le paysage est très beau bien que manquant de lumière. Toujours ces herbes jaunes parsemées de gros rochers et la Modi Kola le long du chemin. La rivière devient très étroite on voit que l’on remonte à sa source.

A un moment un rayon de soleil nous dévoile de hauts sommets sur notre gauche. Je hurle de joie, nous venons de passer les 4 000 m !

Arrivés en haut, la vue est superbe mais il faut négocier avec les nuages toujours très présents.
Cela donne une atmosphère irréelle, encore plus “magique”...

Autour de nous :

- le Macchapuchhre 6 993 m

- le Hiunchili 6 441 m

- l’Annapurna sud 7 219 m

- l’Annapurna I 8 091 m

- Le Tarke Kang
glacier-dôme 7 202 m

- Le Singu Chuli 6 501 m

- Le Tharpu Chuli 5 663 m

- Le Gandharb Chuli 6 248 m

La vue nous récompense des efforts de la montée. Tiens d’ailleurs, ici il n’y a plus de marches!

Derrière les lodges se trouve un grand chorten sur lequel nous faisons une photo de groupe.
Nous y accrochons nos drapeaux à prière. Moment fort auquel tout le monde participe.

Puis nous nous promenons dans le cirque où l’on peut voir une quantité de petits cairns.
Nous voyons également de petites edelweiss.

Sur le côté se trouve un grand glacier couvert de morènes.

Repas de midi : des frites !!!! accompagnées d’un morceau de fromage porté pendant tout le trek par Pemba.

Nous redescendons en 2 groupes pour faire durer ce moment le plus longtemps possible.
Retour des nuages, pas de doute, il est temps de rentrer...

Après-midi tranquille au lodge. Partie de 5 000 avec Karma. Ses yeux pétillent, les népalais sont très joueurs. Dans un coin le propriétaire du lodge joue de la guitare les népalais de notre groupe chantent avec lui. Moment très agréable.

13ème jour : mercredi 31/10

Nuit très froide pour tous, 5° dans les chambres et dehors il a gelé. Après tout on sera peut-être mieux plus bas.

Descente tranquille en prenant notre temps. Le soleil est avec nous et nous permet d’apprécier les paysages qui étaient un peu bouchés en montant.

La Modi Kola a pris de l’ampleur et nous accompagne de son bruit assourdissant. Toujours de belles cascades sur la falaise.

Nous repassons les “ponts à émotions”... Tiens c’est curieux, ils paraissent plus faciles au retour !!! Serait-ce dans la tête ?

Progressivement nous entrons dans la forêt, l’eau ruisselle de partout et nous retrouvons la jungle. Repas de midi à DOVAN

L’après-midi toujours la forêt. Nous retrouvons des marches à monter, ça faisait longtemps !
Monique les compte : 872 ! mais il y en a encore ensuite.

Nous dormons à SINUWA (2 340 m)

14ème jour : jeudi 1er novembre (10ème jour de marche !)

Nous poursuivons notre descente, le terrain est dégagé, le temps au très beau, la vue est magnifique.

Nous traversons de petits villages avec beaucoup de scènes paysannes, tout le monde apprécie d’être sorti de la forêt.

Nous retrouvons les buffles noirs qui ruminent paisiblement, les volailles qui picorent autour des maisons, les poussins sous des cloches en paille tressée, une femme qui aiguise sa faucille sur un muret avant d’aller aux champs, les potagers en terrasse avec les alignements de gros choux et les haricots qui poussent à 3 m de haut le long de hautes perches.
Des paysans en train de monter une grosse meule de foin pour l’hiver. Ici, dans 1 mois ou 2 il neige.

Les portes ouvertes des cuisines permettent d’admirer des murs entiers de vaisselle en inox bien alignée : des pyramides de gobelets qui brillent dans la pénombre des pièces enfumées
( pas de conduit de cheminée dans les maisons népalaises).
Les épis de maïs sèchent aux fenêtres ou sous l’auvent des maisons.

Les enfants partent à l’école, les filles avec leur jupe plissée bleu marine leurs grandes chaussettes blanches et leur sac en bandoulière.

Nous allons vers Chomrong, encore beaucoup de marches à monter, mais cela passe bien car il y a beaucoup de choses à admirer. A l’entrée du village nous passons devant l’école, les enfants sont en train d’y travailler.

Arrêt dans un lodge pour le repas de midi. Longue pause au soleil pas désagréable ...

Nous mangeons un dal bat avec les sherpas et porteurs.

Bien que nous soyons fort descendus en altitude, le temps dégagé nous permet d’admirer les hauts sommets au dessus des collines verdoyantes.

Après-midi, toujours descente, à la sortie de Chomrong, nous bifurquons pour quitter l’itinéraire pris à l’aller. Nous marchons sur un versant très ensoleillé on se croirait en été .
Nous arrivons à JHINUDANDA (1 780 m) vers 14 h. L’entrée du village est magnifique, nous marchons au milieu des fleurs, et nous installons dans un lodge très confortable, avec une terrasse en hauteur, face aux montagnes verdoyantes, c’est grandiose !

A 20 mn d’ici se trouve une cascade d’eau chaude et sulfureuse. Nous y descendons presque tous accompagnés des porteurs et sherpas.

Au bord de la Modi Kola se trouvent 2 grands bassins d’eau chaude (35°). Après quelques hésitations (personne n’a de maillot de bain), nous nous y plongeons tous avec délice, les uns en slip, les autres à moitié habillés, pour un bon moment de rire et de détente, français et népalais mélangés.

15ème jour : vendredi 2/11

Nous descendons et passons un pont en bois avec des rondins. Quelques vaches nous suivent et à notre surprise passent également le pont. Cela donne des photos superbes.

Près du pont, dans une hutte, se trouve un moulin pour moudre le grain des villageois.
Une femme arrive avec sur le dos sa hotte chargée de maïs et met en route le moulin. Lal nous explique que c’est avec cette farine que l’on fait les pan cakes du petit déjeuner.

Plus loin nous voyons des vols de petits perroquets verts reconnaissables à leurs longues queues et à leur cris stridents.

Nous longeons des fermettes avec beaucoup de scènes de la vie paysanne.
Une femme est en train de rejointoyer sa terrasse avec de la boue afin que la grain qu’elle va trier ensuite ne file pas dans les fentes.

Nous voyons 2 femmes qui tissent une toile servant à fabriquer de grands sacs que les népalais portent croisés dans le dos afin d’y mettre leurs affaires.

Assis dans l’herbe, deux menuisiers fabriquent des lits, avec un matériel assez rudimentaire...

Nous traversons un très grand pont suspendu assez impressionnant !

Ce midi nous mangeons à LANDRUK (1 690 m). C’est un grand village magnifique que nous traversons très lentement tellement il y a de choses à regarder : récolte et battage du riz, des vaches en train de tourner attachées à un pieu, et foulant la paille, poussées joyeusement par des enfants.

Ailleurs ce sont des légumes secs qui sèchent sur de grandes nattes.

En début d’après-midi nous sortons du village en croisant beaucoup d’enfants qui nous réclament de l’argent. Cela me déçoit un peu et casse le charme du village. Est-ce la rançon du tourisme ? Même les adultes que nous prenons en photo, acceptent mais pour l’argent... Du coup je n’ose plus prendre de photos.

L’après-midi, nous poursuivons dans les rizières, paysages superbes avec la couleur verte déclinée sur tous les tons.

Un dernier escalier, nous arrivons à TOLKA pour la nuit. Fréderic se promène dans le village en admirant des chevreaux, mais des enfants lui mettent les mains dans les poches. Dommage...


16ème jour : samedi 3/11, (dernier jour de marche)


Ce matin, belle surprise, nous nous levons avec vue sur l’Annapurna sud. On pensait ne plus les voir ces belles montagnes...

A la sortie du village nous marchons sur un chemin “normal”... un vrai chemin qui monte doucement sans marches ni grosses racines ou rochers à enjamber. On apprécie...
De plus on traverse des rizières, c’est très beau.

Plus loin on retrouve quand même un escalier à monter, le dernier ?
Une pause-thé au milieu est la bienvenue. Nous passons un col à 2 000 m, en haut nous sommes censés avoir une vue superbe sur Pokhara, mais nous sommes dans la brume...

Après le col, descente, c’est logique. Nous déjeunons à Pothana (1 950 m), sur une terrasse au soleil, de pizzas aux légumes et aux oeufs. Délicieux ! Des aigles planent juste au dessus de nous.
L’après-midi :descente tranquille à travers une prairie rocailleuse, c’est très différent de ce que nous avons vu plus haut. Est-ce le fait d’être proches du fond de la vallée ?
Nous arrivons à Dampus. Plusieurs fois des bandes d’enfants nous bloquent le passage en chantant “Sampiriri”, et en réclamant de l’argent. Nous devons presque passer de force...

Nous passons la nuit dans un lodge plus que moyen, mais soyons patients, c’est le dernier...
On sent dans cette région énormément de misère, et un comportement différent de la population vis à vis des touristes.


17ème jour ; dimanche 4/11


La nuit a été très agitée, à cause de souris dans les plafonds.
Plus que 1h30 de marche.
Nous sortons du village en rencontrant encore des barrages d’enfants.
Un des sherpas nous explique qu’à cause du festival religieux ils ont le droit de réclamer aux passants. Nous ne sommes pas tous complètement convaincus...

Nous traversons encore des rizières, c’est le moment de la récolte. On voit le riz coupé en gerbes, en train de sécher sur le sol des champs. Puis des paysans le battent pour en extraire les grains, et forment de grosses meules avec la paille récupérée.

Le vent est chaud on se croirait l’été chez nous au moment des moissons...

Nous arrivons à Phedi, c’est la fin du Trek. Nous retrouvons la route goudronnée, la circulation, les gaz d’échappement, et toujours le klaxon.

Nous faisons une photo de groupe sur les dernières marches du trek.
Nous prenons un bus pour aller à Pokhara, et retrouvons comme au premier trajet toutes les scènes de la vie quotidienne au bord de la route. Encore la moisson du riz, les vendeurs de fruits, un cireur de chaussures, un tailleur assis devant une antique machine à coudre, des petites échoppes partout...
Des bougainvillées en fleur, des magasins de matériaux (plus sommaires que chez nous...), beaucoup de femmes avec leurs saris colorés, des hommes qui jouent aux cartes, une grande balançoire en bambou, un sadhu.
On croise des bus surchargés, avec bagages et passagers sur le toit.

Arrivée à l’hôtel, changement de décor avec le lodge de cette nuit...
Sur le toit de l’hôtel, il y a une grande terrasse qui permet d’avoir une vue panoramique, nous sommes à 100 m du lac.

Pokhara est une ville étrange où l’on retrouve la ville et la campagne mélangées ; des maisons partout, mais la moindre petite parcelle de terre est cultivée en potagers, et les vaches se promènent au milieu de la route.
De ma chambre, je vois une femme ramasser du fumier à la main sans outil, le mettre dans une hotte et certainement ensuite aller l’épendre sur un potager.

Repas de midi à l’hôtel : un curry de poulet délicieux, mais très pimenté...
L’Après-midi : shopping libre dans Pokhara.

Le soir : repas à l’hôtel, steack de buffle/frites...


18ème jour : lundi 5/11


Ce matin nous partons à pied rejoindre le lac, où nous montons dans des barques très colorées.
L’ambiance est animée, car à quelques centaines de mètres, au milieu de l’eau se trouve sur une île un temple hindou où des pèlerins se rendent pour leurs dévotions

Quant à nous, nous rejoignons un chemin sur l’autre rive. Ambiance paisible grâce au lac, cela change des montagnes, pourtant toutes proches, mais elles sont toujours cachées par les nuages... et nous ne faisons qu’entrapercevoir quelques sommets enneigés.

La montée est raide, heureusement avec vue sur le lac, nous retrouvons quelques rizières.

Nous arrivons à un grand stupa blanc et doré, malheureusement en travaux, nous ne pouvons donc y monter.

De l’autre côté de la colline, nous retrouvons la banlieue de Pokhara où se trouve un village de réfugiés tibétains. Nous marchons au bord de la route et sommes au coeur des scènes quotidiennes que nous avons vues du bus avec en plus le bruit et les odeurs !

Nous visitons un temple bouddhiste où se trouvent quelques moines, certains à l’extérieur sont en train de façonner une sculpture très découpée à partir de pâte faite avec de la farine.

Ensuite, visite d’une fabrique de tapis tibétains. Sur de grands métiers à tisser des femmes sont en train ligne par ligne avec une adresse et une rapidité incroyables de confectionner d’épais tapis de laine. 6 jours pour fabriquer un tapis de 50 cm/50 cm....
Devant la porte, des femmes plus âgées filent et cardent la laine.

Retour à Pokhara en bus.

L’après-midi : shopping. Nous allons à plusieurs boire un jus de fruit (1/2 litre !) absolument délicieux fait à partir de fruits frais. Panne de courant dans toute la ville, ça a l’air d’être quotidien ici... Retour à l’hôtel dans le noir et sous la pluie. C’est rare à cette saison...


19ème jour ; mardi 6/11

Ce matin : retour à Katmandou en bus. Ca secoue toujours autant, le voyage est un peu long il fait très chaud (Dans quelques jours nous sommes en Picardie...La température ne sera pas la même !) Heureusement que les routes très animées du Népal offrent beaucoup de spectacle.

Pause de 10 h près d’un marché qui a beaucoup de charme ; on peut y admirer des piles de fruits et légumes, dont des tomates très colorées, et des brochettes de poissons séchés.

Dans Katmandou il y a des embouteillages monstre, notre chauffeur double une file qui n’en finit plus, il est en triple file et bloque les voitures qui arrivent en face. C’est Katmandou...

Les tatas, bus et scooters forment un méli-mélo qui semble inextricable, mais nous finissons par arriver à l’hôtel.

A 18 h, Jean-Michel offre un pastis à tout le monde et nous offre à chacun une écharpe en soie, tradition népalaise pour les remerciements. Nous sommes touchés. Nous discutons du voyage, de ce qui nous a plu mais aussi ce qui a été difficile.

Le soir nous allons dans un tout petit restaurant très sympa?

20ème jour : mercredi 7 novembre


Nous allons à BOUDDHANATH (quartier tibétain). C’est très différent, nous croisons beaucoup de moines. Un énorme stupa se dresse au milieu de la place, la base en est couverte de rouleaux à prière, qui sont tournés énergiquement par les passants.

Sur le côté se trouve un temple où l’on peut entendre se dérouler une cérémonie : les moines psalmodient des prières et par moments activent un gros gong, des trompettes ou des cymbales. Pour ne pas les déranger nous montons sur le stupa, nous reviendrons plus tard...Et allons visiter le reste de la place.

De retour au temple, la cérémonie est terminée, la porte ouverte, nous en profitons pour visiter l’intérieur, très richement décoré. Les murs et le plafond sont entièrement peints, et au fond se dresse un immense Bouddha doré qui fait plusieurs mètres de haut. Pendant que nous visitons l’intérieur, Frederic et moi, les moines reviennent s’installer, ferment le rideau d’entrée et reprennent leur cérémonie. Que faire ? ma curiosité l’emporte et je m’assieds discrètement en tailleur dans un coin. C’est un moment très fort pour moi, j’observe respectueusement les moines qui accompagnent leurs prières de toute une gestuelle. Je resterai là des heures, mais le groupe m’attend dehors...

Nous allons en bus à THAMEL, au “Yack lodge”, manger des momos (raviolis faits à partir de farine de riz, fourrés de viande ou légumes, et cuits à la vapeur), et goûter à la bière tibétaine chaude et acide, à base de millet, d’où beaucoup de photos de grimaces des uns et des autres.

Après-midi : visite de Katmandou. Il est difficile de circuler, piétons, cyclistes, voitures, scooters, vendeurs sont entremêlés dans un grouillement animé et bruyant, difficile à décrire, il faut le vivre !

Nous allons à DURBAR SQUARE, une place très ancienne de Katmandou où se trouvent beaucoup de temples. Nous entrons dans la cour de celui de la Koumari, une jeune vierge qui sera considérée comme une déesse pendant une année, et conservera toute sa vie le privilège d’avoir été Koumari.

Le soir nous sommes invités par Mingma dans un restaurant typiquement népalais. Nous commençons par monter à l’étage pour l’apéritif. Déchaussés, nous nous installons en tailleur, autour de petites tables basses.
Quelques danseuses, présentent les costumes et danses qui correspondent aux différentes
ethnies népalaises. C’est très joli, elles sont très gracieuses. Nous avons droit au fameux “sampiriri”.

L’apéritif est excellent, quelques pop-corn pour commencer, puis des cacahuètes marinées à l’huile, avec du gingembre râpé, des zestes de citron, de l’aïl et des oignons, c’est très original! Puis suivent des momos à la viande et des frites. Est-ce seulement l’apéritif ?
Du raki nous est servi dans de petites coupelles en terre, puis flambé avant d’être bu ...

Pour le repas, il nous sera servi un dal bhat, très raffiné, des légumes croquants et une viande de grande qualité.

Merci Mingma...


21ème jour jeudi 8/11

Ce matin nous allons à pied à SWAYAMBHUNATH. Nous traversons un quartier populaire très poussiéreux, bruyant et sale la misère est omniprésente.

Nous passons près d’un temple où se font des crémations. Un corps attend allongé sous un linceul...

Nous arrivons au stupa que l’on atteindra en montant quelques marches... Du haut nous surplombons tout Katmandou. Des singes sont là mais attention aux agressions !

Beaucoup de rouleaux à prière au pied du stupa. Des népalais sont rassemblés devant un petit temple et font leurs offrandes de riz, de pétales de fleur, d’eau, ou de poudres colorées.

Midi : Nous retournons au Yack lodge à Thamel, puis shopping dans le quartier.

Le soir, nous allons manger une fondue népalaise dans un restaurant.
Le repas est excellent, la table est couverte de petits bols contenant des aliments variés, et au centre de la table, un grand récipient en cuivre rempli d’un bouillon dans lequel flottent des légumes et de la viande. Nous nous régalons...


22ème jour : vendredi 9/11

Matinée libre. Nous allons faire nos derniers achats.
Repas de midi à l’hôtel. Nous nous dépêchons de libérer les chambres, dernier bouclage des sacs du séjour.

Départ de l’hôtel vers 16h30, nous retrouvons Mingma à l’aéroport où il nous offre à chacun une kata, écharpe de remerciement.

Jean-Michel rassemble les passeports et billets de chacun pour passer à l’enregistrement des bagages, où nous restons bloqués un temps terriblement long, car 2 des billets ne passent pas.

La queue derrière nous devient impressionnante, restons calmes....
Problème réglé, encore un peu d’attente et nous décollons à 20h20, à l’heure !

Je suis assise près d’un hublot et malgré l’obscurité, la vue de Katmandou est superbe....
Un tapis de petites lumières colorées et très étendues. A la prochaine fois....

Voyage sans problème avec une escale de quelques heures en pleine nuit à Bahreïn.
Arrivée à Roissy, à 7h02 comme prévu, exacte la compagnie Gulf air....

Nous nous répartissons dans les voitures venues nous chercher et direction la Picardie.
Je sens un certain contraste entre la conduite sur autoroute en France, et la circulation au Népal... Changement d’univers...

Chacun va maintenant se réadapter à son quotidien, mais enrichi de tout ce qu’a pu nous apporter ce beau voyage.


******

J’ai bien conscience que ce carnet de route de notre voyage est limité à ce que j’ai pu vivre moi-même, à chacun donc de compléter avec son propre vécu.


Je vous conseille d’aller voir sur internet le site suivant qui donne des informations très complètes sur le Népal :

http://www.zonehimalaya.net

*******

Ce que nous avons le plus souvent mangé :

Petit-déjeuner : chapatis, pancakes ou apple pancakes, tibetan bread (excellent), ou toasts confiture. comme boisson ; milk-tea, black-tea, ou milk-coffee.

autres repas :
- spring-rolls, chaussons fourrés de légume ou viande,
- momos, gros raviolis faits avec de la farine de riz, fourrés de légumes et viande et cuits à la vapeur.
- nouilles chinoises mélangées avec des morceaux d’omelette et des légumes croquants.
- dal bhat, plateau de riz, légumes pommes de terre, le tout assaisonné d’une sauce aux lentilles et bien relevé !

- pizzas, frites...

- pommes de terre sautées, épicées, très différentes de celles que l’on mange en France.



REGLE DU JEU DE 5 000 (5 dés)


Le 1 vaut 100 pts
le 5 vaut 50 pts

On joue les dés en totalisant les pts. Tant qu’il y a un 1 ou un 5, on peut continuer avec les dés restant, si ce n’est pas le cas, on perd tout. Si les 5 dés marquent des pts on peut continuer à jouer en les rejouant tous.

3 dés marquant 1 = 1 000
“ 2 = 200
3 = 300
4 = 400
5 = 500
6 = 600


Pour démarrer, il faut au minimum 500 pts
Le gagnant est celui qui arrive à 5 000 tout rond.






Recette du mustang coffee:
- 1/3 de café
- 1/3 d’huile de friture ayant servi au moins 10 fois...
- 1/3 de raksi