lundi 18 septembre 2017

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mercredi 11 mai 2016

WE à Dublin - avril 2016







vendredi 18 septembre 2015

Les Pèlerins de Compostelle (épisode 2)

         « Tous les matins nous prenons le chemin
            Tous les matins nous allons plus loin
            Jour après jour la route nous appelle
            C’est la voix de Compostelle
            Ultreia  Ultreia ! »  (va ton chemin)

Nous voilà de nouveau réunis à douze pour un périple sur le chemin de Compostelle, au départ de Figeac, traversant le Lot par la vallée du Célé, le Tarn & Garonne et le Gers, pour arriver à Larressingle, avalant les kilomètres et l’air frais du matin, le pied léger et l’humeur guillerette.
Sur notre chemin nous nous recueillons dans des églises, abbayes, cathédrales, collégiales, qui sobres ou richement décorées nous révèlent un patrimoine remarquable comme à Faycelles, Corn, Saint Cirq Lapopie, Cahors, Moissac, Auvillar, Lectoure, La Romieu, Larressingle …
 
Saint-Cirq-Lapopie
 
Nous échauffons nos plantes de pieds à grimper les rues étroites des villages aux habitations de pierres et de briques qui ont su résister aux atteintes du temps.
A notre arrivée à Saint Sulpice et à Cabrerets, nous tombons en admiration à la vue des maisons semi-troglodytes accrochées à flanc de falaises. Au fil de notre avancée, les constructions se différencient. Des pierres blanches du Quercy, des ruelles aux petites maisons alignées, nous passons aux mas et à un habitat dispersé.
Le long des chemins, nous nous régalons « goulûment » de nos cueillettes de figues, mûres, prunes, pêches, raisin,  melon.


 
Les chemins se faufilent entre les haies de buis, les murets de pierres délimitant les enclos pour les moutons et les rares cultures des Causses. Quelques cazelles (abris de bergers) en bordure des chemins témoignent du temps passé. Lors d’une rencontre, un éleveur de moutons nous brosse un tableau sombre du devenir de cette profession dans la région. En avançant les cultures se diversifient : chênes truffiers, maïs, sorgho, tournesol, soja, céréales, vignes, melons, vergers de noyers, pruniers (à pruneaux), pêchers, pommiers, poiriers, kiwis.


A la fin de la journée de marche nous avons hâte de connaître nos compagnons de chambrée (ronfleurs ou non ??) désignés par notre chef adoré !
Dans les treize hébergements, nous sont servis des repas tantôt de randonneurs, tantôt régionaux, toujours copieux, que nous partageons quelquefois avec les propriétaires.
La plupart du temps nous sommes chaleureusement accueillis et bénéficions d’échanges fructueux.


 

 
Un grand merci à Christophe, adjoint du chef, qui, toujours très patient et très dévoué, énergique dans les décisions, a encore accepté cette année de sortir ses retraités… !!!  Ajoutons aussi la logistique qu’il a assurée en binôme avec Jacky que nous remercions !
Un grand merci également à notre chef adoré pour la préparation soignée du séjour et pour sa bonne humeur. Quel plaisir d’entendre sur le chemin son rire et sa voix toujours joviale !
Et aussi… merci à Dédé pour le pain grillé et le café du matin !


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